Hausse toujours marquée de la consommation en santé

• Les quatre premiers mois de l’année 2024 voient le remboursement complémentaire moyen en santé des Français augmenter de manière soutenue (+6,4%).
• Les plus gros postes (optique et dentaire) ont tendance à se stabiliser avec une hausse contenue (+2% et +4,9% respectivement).
• Le recours aux audioprothèses, aux médecines douces et à la psychologie est lui de plus en plus fréquent confirmant le changement d’habitudes et de manières de consommer des assurés.
• Le courtier Génération observe toujours attentivement, tout au long de l’année, les évolutions de la consommation en santé des Français en publiant des alertes en complément de son baromètre annuel.

Si le dentaire et l’optique représentent toujours à eux deux presque la moitié des remboursements complémentaires des Français, la hausse de ces deux postes n’est pas spectaculaire (+2% pour l’optique, +4,9% pour le dentaire) et inférieure à l’augmentation générale. Sur les soins dentaires, les premiers effets du déremboursement partiel de l’assurance maladie (entré en vigueur à l’automne 2023) se font ressentir avec une forte augmentation du remboursement moyen par acte (+16,2%). Cette tendance devrait s’accentuer et se généraliser en fin d’année avec les déremboursements partiels sur les consultations médicales.  Concernant l’optique, la consommation en lunettes n’évolue pas mais celle des lentilles non remboursées par la Sécurité sociale explose (+13,1%).

Côté audio, la consommation d’audioprothèses bondit alors qu’elle avait tendance à stagner dernièrement (+25%). Le recours aux psychologues continue, lui, à progresser de manière importante (+25%) dans la même tendance qu’entre 2022 et 2023 où les consultations psy augmentaient déjà d’un quart. Plus globalement, le recours à l’ensemble des médecines douces (+12% au Q1 2024 par rapport au Q1 2023) augmente sans se démentir (déjà +12,4 entre 2023 et 2022).

« Cette alerte flash de notre baromètre confirme que la hausse de la consommation en santé reste soutenue et semble durable. Le recours aux psychologues et aux médecines douces continue, lui, de se développer tandis que les premiers effets des déremboursements se font ressentir et devraient peser davantage dans les prochains mois » déclare Matthieu Havy, directeur général de Génération.